Sebastian Ferrero

Sebastien Ferrero a réalisé son doctorat au Département d’histoire de l’art à l’Université de Montréal avec deux bourses d’excellence octroyées par le FRQ (Fonds de recherche du Québec) et le CRSH (Conseil de recherches en sciences humaines). Actuellement, il est chargé de cours et conférencier dans ce même département où il enseigne des cours sur l’art baroque en Amérique latine et en Espagne. Il a co-édité et collaboré aux diverses publications et ouvrages collectifs, dont deux volumes d’études péruviennes et plusieurs articles apparus dans des revues spécialisées, telles que RACAR, Revista de Indias ou Revista de crítica literaria latinoamericana (RCLL). Ses recherches portent sur les interactions entre l’image et l’écriture dans la peinture andine à l’époque de la Vice- royauté du Pérou et sur la représentation de la nature et le paysage dans la peinture sur-andine à cette même période.

En quoi vos études d’histoire de l’art vous servent-elles dans votre métier actuel et qu’est-ce qui a été pour vous l’aspect le plus précieux de votre parcours doctoral ?

Un des aspects les plus stimulants et formateurs du doctorat est le long processus de recherche qui aboutit à la rédaction de la thèse. On aura rarement une opportunité pareille dans le reste de notre carrière, où nous pourrions consacrer autant de temps et d’énergie à l’étude d’un sujet spécifique. En outre, l’échange et le dialogue qui se créent entre collègues et membres du corps professoral, aussi bien lors de séminaires que dans d’autres forums universitaires, constituent une excellente expérience laissée par le doctorat.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui s’apprête à entreprendre des études doctorales en histoire de l’art ?

Au doctorat, il est essentiel de commencer à édifier le profil du chercheur et de l’enseignant que vous allez devenir. Profitez de cette étape académique pour consolider votre domaine d’études, votre champ de spécialisation. Cela jettera les bases dans la poursuite de votre carrière. C’est un bon moment pour créer un espace de participation active à la vie académique. Cependant, ne perdez pas de vue le premier objectif du doctorat, terminer et défendre avec succès la thèse. Pour mener à bien ceci, maintenez un dialogue constant avec votre directeur.trice de thèse et n’ayez pas peur de reformuler, revoir vos hypothèses ou revenir sur un cadre théorique en cours de route. Restez toujours en contact et partagez vos expériences académiques avec vos collègues.