Mark Clintberg

Mark Clintberg

Ph.D. 2013, Université Concordia
Professeur adjoint, School of Critical and Creative Studies, Alberta College of Art + Design Calgary, Alberta

Mark Clintberg est un artiste qui travaille dans le domaine de l’histoire de l’art. Il est représenté par Pierre François Ouellette art contemporain à Montréal (Canada). Dans le cadre de ses études au programme de doctorat interuniversitaire, il a mené des recherches à l’Université Oxford et au St Peter’s College, avec l’appui du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada. De plus, il est conseiller international pour le programme de formation en conservation du V&A Waterfront / Musée Zeitz d’art contemporain d’Afrique (au Cap, en Afrique du Sud). 

Comment utilisez-vous votre diplôme en histoire de l’art et à quel aspect de vos études doctorales attachez-vous le plus de valeur?

J’enseigne l’histoire de l’art en accordant une importance particulière à l’art canadien. Mon diplôme en histoire de l’art de l’Université Concordia est donc en parfaite adéquation avec mon rôle d’universitaire et de membre du corps professoral. Par ailleurs, je travaille aussi à titre d’artiste visuel, et les compétences et connaissances en recherche que j’ai acquises au cours de mes études supérieures ont appuyé (et orienté de nombreuses façons) ma pratique artistique.

Dans le cadre du programme de doctorat interuniversitaire, j’ai rencontré des professeurs fabuleux qui m’ont incité à exceller dans l’enseignement et la recherche. Je modèle nombre de mes stratégies pédagogiques sur celles que j’ai découvertes à Concordia.

Je me souviens très bien de mon tout premier séminaire d’études supérieures. J’étais vraiment ravi d’être entouré de personnes tout aussi intéressées que moi par la discipline, bavardes et questionneuses. Des liens sociaux et intellectuels se sont rapidement tissés entre les membres de notre cohorte. Ce réseau de soutien m’a aidé à obtenir mon diplôme et reste très important dans mon travail jusqu’à aujourd’hui.

Quel conseil donneriez-vous à quelqu’un qui projette de faire des études supérieures en histoire de l’art?

Les étudiants des cycles supérieurs doivent se montrer souples et réceptifs, puisque la discipline compte tant d’approches et de méthodologies. Il est possible – voire intéressant – de commencer un projet de recherche dans une optique sémiotique puis d’y intégrer ensuite une perspective queer ou déloconiale, par exemple.