Elitza Dulguerova

Elitza Dulguerova

Ph.D. 2007, Université de Montréal

Elitza Dulguerova est titulaire d’un poste de maître de conférences en histoire et théorie de l’art contemporain (équivalent de professeure agrégée) à l’Université de Paris I Panthéon Sorbonne, École des arts de la Sorbonne.  Elle est actuellement en délégation en tant que conseillère scientifique à l’Institut national d’histoire de l’art (Paris). Elle y dirige un programme de recherche sur l’histoire de la Biennale internationale des jeunes artistes, dite Biennale de Paris (1959-1985) et assure une fonction de conseil scientifique sur la période contemporaine. Au terme de ce mandat, elle retournerai avec plaisir à l’enseignement et recherche universitaire.
 
En quoi vos études d’histoire de l’art vous servent-elles dans votre métier actuel et qu’est-ce qui a été pour vous l’aspect le plus précieux de votre parcours doctoral?

À mon sens, l’histoire de l’art ne peut se pratiquer en vase clos. Mon parcours doctoral s’est fait entre la France et le Québec, et dans les deux cas les programmes auxquels j’étais affiliée étaient sous le signe de la pluridisciplinarité : entre histoire, théorie, anthropologie et sociologie, à l’EHESS (Paris) ; entre histoire de l’art, études visuelles, littérature comparée, philosophie ou cinéma, dans le cadre du doctorat interuniversitaire en histoire de l’art. Dans mon cheminement intellectuel, le Centre de recherche sur l’intermédialité (actuel CRIalt) a joué un rôle très important, par l’intensité des échanges et des réflexions autour d’un objet épistémologique nouveau, et par le croisement très fécond (et parfois difficile) entre approches théoriques et méthodologiques très variée. Pour moi c’était un excellent exemple de collaboration, très formateur. 
 
Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui s’apprête à entreprendre des études doctorales en histoire de l’art ?

Faire un doctorat est un choix exigeant qui nous offre en retour quelques années précieuses et uniques consacrées à un sujet qui nous passionne. N’hésitez pas à tirer profit de ces conditions privilégiées pour vous confronter à un maximum d’approches méthodologiques et théoriques, sans vous limiter à une « zone de confort ». Profitez de ces années pour lire, visiter des musées et des expositions, assister et participer à des séminaires et à des conférences sur des sujets variés.