Conférence d’artiste : yasmine eid-sabbagh


La collection digitale de photographies à Burj al-Shamali et la Fondation Arabe pour l’Image aujourd’hui 


La Chaire de recherche en études et pratiques curatoriales de l’UQAM vous invite à la conférence, suivie d’une discussion, de l’artiste et membre de la Fondation Arabe pour l’Image (Arab Image Foundation), yasmine eid-sabbagh, le 6 avril prochain au local R-4150 du département d’histoire de l’art de l’UQAM, de 12h30 à 14h.
Elle abordera l’influence de son approche artistique sur son rôle au sein de la Fondation Arabe pour l’Image, et par conséquent, sur les pratiques de conservation de la fondation.
La pratique institutionnelle de la Fondation Arabe pour l’Image n’a cessé d’évoluer depuis sa création, il y a de cela 25 ans. La numérisation de la collection d’image constituée en collaboration avec les habitants de Burj al-Shamali, un camp de réfugiés palestiniens au Sud-Liban où yasmine eid-sabbagh a commencé à travailler en 2001 et a vécu de 2006 à 2011, est en négociation depuis près de quinze ans. Ce processus de travail s’est développé dans la proximité de la FAI. Au cours de son intervention, yasmine eid-sabbagh explorera ce cas particulier et expliquera comment la pratique et la recherche artistique façonnent la structure et les pratiques des institutions qui se consacrent à ces mêmes enjeux de conservation de la mémoire et du prendre soin des œuvres photographiques. Elle abordera également l’intention complexe de préserver des photographies et de créer des représentations, sans reproduire diverses formes de discrimination.
yasmine eid-sabbagh :
Dans sa pratique artistique, yasmine eid-sabbagh explore les potentiels de l’action humaine en s’engageant dans des démarches expérimentales et collectives. Il s’agit notamment de pratiques de contre-archivage telles que la négociation d’une potentielle archive numérique (ré)assemblée en collaboration avec les habitants de Burj al-Shamali, un camp de réfugiés palestiniens près de Tyr, au Sud-Liban, et de projets pédagogiques radicaux tels que Ses Milanes-créixer a la natura, un jardin d’enfants forestier auto-géré à Bunyola, en Espagne, qui utilise la nature comme principale infrastructure. La photographie lui sert de support pour étudier les notions de collectivité, de pouvoir et de résistance ; par exemple, dans son engagement en tant que membre de la Fondation Arabe pour l’Image, et dans le cadre de son doctorat en théorie de l’art et en études culturelles de l’Académie des beaux-arts de Vienne (2018).
Plus de détails ici : https://etudescuratoriales.uqam.ca/conference-yasmine-eid-sabbagh/

Organisée par Hend Ben Salah, doctorante en histoire de l’art et membre de la chaire en études et pratiques curatoriales, avec le soutien du programme de doctorat interuniversitaire en histoire de l’art et le département d’histoire de l’art de l’UQAM